Madurai – Théni 78 kilomètres
Théni – Munnar 83 km (difficiles mais route exceptionnelle,
de toute beauté !)
Munnar – Kothamangalam 78 km (quasiment que de la descente)
Sortis de Madurai, la montagne apparait peu à peu à l’horizon.
Malgré le paysage, la route est relativement plate jusque
Théni où nous passons la nuit . Quelques hôtels classe, nous trouverons le
moins cher qui nous satisfait néanmoins
Beaucoup de cultures, de cocotiers et de palmiers.
Sur le bord de la route, la confection de briques et la
cuisson à l’air libre ou dans des fours construits dans des abris.
Rencontre avec un américain qui marche seul entre Kochi et
Chennai. Le troisième « voyageur
lent » que nous croisons depuis le début du voyage.
Les beignets comme le café ou le sprite, font partis des
arrêts réguliers. ( il semblerait qu’il y ait un boycott pour le Coca Cola pour le fait que la compagnie achète des
sources du pays au détriment de la population)
Nous abordons la montagne. La route monte de façon assez
irrégulière mais cela monte. Il y a 17 virages jusqu’au premier col qui sépare
la région du Tamil Nadul du Kérala. Nous passons d’une centaine de mètres à 1750
mètres d’altitude. Gros effort.
A la frontière entre le Tamul Nadi et le Kerala. Une femme étale au sol sa récolte de café pour la faire sécher.
Après l’interminable montée, le paysage change, la route est
toujours plutôt ascendante. Nous traversons des jungles et des cultures. C’est vert, il fait
frais, le ciel est chargé.
Grosse journée de 84 kilomètres avec deux cols. Au premier hôtel
de luxe que nous trouvons le réceptionniste annonce que nous sommes au plus
haut , alors on décide de continuer… la route va encore monter pendant une bonne
dizaine de kilomètres ;-(
Paysage sculpté par l’homme. A perte de vue, sur toutes les
montagnes qui nous entourent des arbustes de thé. Superbe récompense. On pédale
en ne voyant plus que la beauté du paysage.
Des éléphants, …. On demande à voir. Les terrains sont
plutôt bien clôturés. Il n’y a que les passages des ouvrières entre les
arbustes. Les éléphants, eux, ils ne doivent sans doute plus beaucoup circuler…
Il y a des chamois qui viennent dans les champs de thé. Nous n'en n'avons malheureusement pas vu mais eux peut être...
Nous arrivons sur les rotules mais fiers d’avoir réussi ; De toute façon, pas d’échappatoire possible, il n’y avait aucun camion sur la route et très très peu de véhicules. Il fallait aller au bout. Nous avons dû pédaler près de 9 heures, heureusement à cette altitude, il fait frais.
Le lendemain visite du musée du thé de Munnar :
présentation avec des machines en fonctionnement de la préparation du thé. Notre
arrivée à vélo nous aura suffit nous ne partons pas en trek, nous nous promènerons
juste dans les alentours.
Cap à l’ouest, 30 kilomètres de descente sans pédaler et
ensuite une route toujours descendante mais avec quelques toutes petites montées.
Il faut être vigilant, ne pas se laisser emporter et garder sa gauche. Les
véhicules sont beaucoup plus nombreux de ce côté mais leurs conducteurs sont assez
respectueux. Encore qu’à la descente je peux aller aussi vite qu’eux mais Isabelle
tord son guidon … ( enfin elle essaie ;-) .
Dans la jungle, quelques singes nous regardent passer.
Merci pour ces belles photos! Quel courage, rien que de vous imaginer en train de grimper ça me fatigue ;) Est ce une idée ou l'éléphant est un peu maigrichon?
RépondreSupprimerje pense bien à vous et vous fait de gros bisous
Marie