Gokarna – Yllepur
76 km (une bonne côte, on y double un camion ;-)
Yllepur – Haveri 95 km Shiva Shakati palace (avec salle des fêtes au dessous)
Haveri – Hadagali 72 km Hotel route d'Hospet au dessus du bar
Hadagali – Hampi 84km Kiran Guest House
Nous quittons le bord de mer et nous allons rouler sur une
route dans la forêt. Vive les petites routes ! Merci le GPS du téléphone.
C’est le seul moyen d’avoir une vue du parcours possible et d’éviter autant que
possible les grands axes.
Même ici la corvée d'eau est nécessaire. Tous les matins c'est le cortège pour remplir les cruches plastiques et ramener l'eau au domicile. Tout le monde semble aller checher l'eau mais c'est souvent les femmes et les enfants.
Nous venons de passer les 3000 kilomètres pour l’ensemble du
voyage dont 2100 en Inde du sud. Il fait assez chaud mais c’est supportable si
nous arrivons à ne rouler que le matin. Nos seuls animaux sauvages le long de
la route : des singes.
Après les bois,(près de 60 kilomètres dans une forêt le même
jour) de grandes plaines. L’activité principale les briques. Il y a de nombreux
« fours ». Les briques sont savamment empilées et les ouvriers vont
faire des feux sous la structure.
Cette route vers le site d’Hampi est très rurale. Les
villages sont « rustiques ». Nous allons découvrir de nombreuses
activités agricoles.
Nos premiers buffles, jusqu’ici il n’y avait principalement
que des vaches. Le buffle lui travaille !
Des champs de coton. C’est encore le moment de la récole
dans certains champs.
Devant les panneaux indicateurs, nous sommes illettrés.
Heureusement, il y a toujours une bonne âme pour nous indiquer la route à
suivre et même s’il y a un lieu pour coucher lodge à la prochaine ville. Cela
nous fait parfois changer le programme de la journée.
Des chevaux, ce sont aussi les premiers que nous voyons.
Pour éviter qu’ils ne s’éloignent leur propriétaire leur attache ensemble deux
pattes du même côté. IIs avancent en boitillant et restent à proximité.
Les paysans mettent sur la route des branchages. Les
voitures et véhicules n’ont d’autre choix que de rouler dessus. Cela extrait
les graines qui ressemblent à des lentilles ! Quand à savoir ce que c’est exactement…
C’est aussi le moment de récolter les arachides. C’est bon
la cacahuète fraiche ! On nous en offre très gentiment une pleine poignée.
Quand les petites routes rejoignent la voie rapide, on fait
comme tout le monde. Ne pouvant traverser, il y a une séparation au milieu de
la route, on remonte à contre-sens.
Dans les villages, aux arrêts c’est l’attroupement. En
quelques secondes jusqu’à trente personnes ou plus se pressent autour du vélo.
Les indiens sont très curieux de notre drôle de machine. Il y en a toujours
quelques uns pour pousser les manettes du dérailleur ou actionner notre petite
trompe à poire (auvergnate) qui a beaucoup de succès. Quand cela devient
insupportable, je remonte sur le vélo et je roule un peu plus loin en attendant
le retour d’Isabelle.
La rivière ou le trou d’eau sont l’occasion de laver ou de
rafraichir les bêtes. Les gens nous saluent avec de grands signes de main, nous
sommes continuellement une main en l’air pour dire bonjour. Heureusement sur le
tandem, il y en a des mains.
Ce matin deux routes, on nous conseille de prendre la plus grosse mais nous n'en faisons qu'à notre tête et bien sûr après la pluie de la veille au soir.... de la boue car toute la route n'est pas bitumée. On est passé avec le sourire.
Que les gens ont l'air gentils et agréables ! Et tout ces artisans qui travaillent "à l'ancienne"... les européens pourraient en prendre de la graine !!! Encore de belles photos, merci ! ;)
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